Membres
Helloser
Illmarinn Wyse
Kathondren
Kilvert
Quab
Brimsac
Sismic
Tahaa
Brimsac
Allies
Indianna
Gorch
Rodhgar
![]() |
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Yeux |
-
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Cheveux |
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Taille | ||
Age |
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28 ans
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Qualité(s) | ||
Défaut(s) | ||
Signes Particuliers | ||
Lieu de naissance | - Tregan (Stoneheim) | |
Statut Marital |
-
Célibatiare
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Classe | ||
Religion | ||
Mentor | ||
Titres |
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Histoire de Kathondren Torkynn |
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Lettres,
romans et discussions érudites. De ceci fut faite une enfance et une adolescence
tranquille et heureuse à StoneHeim, dans mon village de Tregan. De mes parents,
Argoric et Cimbrel Joadred, je conserve une image bienveillante et rassurante.
Toujours présents, ils m’encourageaient dans la recherche de la compréhension
des choses et des gens, et leur savoir immense fut constamment un exemple
pour moi. Et le plus merveilleux des événements m’arriva sans que je cherche à le provoquer, un beau printemps de mes 20 ans : Anéa. Tout à coup, elle fut tout pour moi, surpassant même sans effort ma passion inaltérable des livres. Nous nous mariâmes l’année suivante, et ce fut la plus belle cérémonie du village : mes parents offrirent pour l’occasion un spectacle des plus beaux et des plus étranges, mêlant des musiques inconnues à d’impossibles phénomènes d’eau, de terre, de feu et de lumière. Mais l’ancien démon Feyd-Ehlan qui avait jadis été repoussé de notre monde devait certainement encore manigancer contre les humains du fond de sa retraite impalpable, et sa vengeance s’abattit sur nous. Ma vie avait pris un nouvel élan, portée par l’amour émerveillé que je vouais à ma douce et rousse Anéa, et la manière simple et généreuse qu’elle avait de vivre en ce monde. Un an et demi avait passé depuis notre mariage, et je revenais d’un village voisin apporter des vivres et des cadeaux pour Anéa. Au détour d’un chemin, en direction de Tregan, j’aperçus subitement une épaisse fumée noire s’élever dans les cieux. Mon sang se figea. Brusquement je repris le dessus et me mis à courir comme un fou vers mon village. Et en haut de la dernière colline avant l’entrée du village, l’horreur me saisit brutalement à la gorge. La grande maison de mes parents était à peu près au centre du village, et c’était de là et des alentours que des flammes immenses s’élevaient. Mais ce n’était rien comparé à la vision terrifiante de centaines d’hommes en noir à l’intérieur et autour du village, dont étrangement beaucoup étaient concentrés autour de ce qui restait de la maison de mes parents. Et c’est alors que je vis mes parents, debout au milieu des ruines de leur habitation, comme je ne les avais jamais vus : ils étaient revêtus d’armures rigides et scintillantes, presque vivantes, et luttaient contre les hommes en noir avec d’énormes marteaux et d’étranges gestes provoquant des effets contre-nature. Je descendis en criant leurs noms vers le village, fou de peur de les perdre. Ma totale inconscience fit tout basculer. Ma mère me vit, bougea un bras et j’entendis malgré le vacarme comme un chant aigu. Je fus soudainement prisonnier d’une sphère bleue translucide qui se dirigea à toute vitesse vers elle, bousculant au passage de nombreux hommes en noir comme des quilles. Et tout à coup je fus près de ma mère, nous deux à l’intérieur de cette sphère bleue, dont le crépitement et la couleur semblait transformer la scène extérieure en rêve sans consistance se déroulant au ralenti. Elle me serra contre elle, puis m’écarta, et je constatai que ma chemise était maculée de sang. De son sang, qui s’écoulait par diverses entailles de son armure. Et elle m’expliqua tout. Que j’avais un frère aîné dans un autre monde, Kaleor, qu’ils l’avaient protégé de nombreuses années auparavant contre l’arrivée de ces hommes en noir en les attirant ici, un an avant ma naissance, mais qu’il me fallait à présent aller le rejoindre en sécurité, que nous serions plus forts ensemble, et qu’ils allaient utiliser le peu de magie du Miroir Qui Fut Brisé qu’il leur restait pour me ramener auprès de lui. Elle me dit aussi qu’il était né avec une affinité particulière pour la magie, que je possédais le même don mais à un moindre degré, et qu’il me ressemblait beaucoup. Alors mon père apparut dans la sphère, et en ce bref instant je vis plus que mon père. Il semblait avoir grandi, et sa haute stature était celle d’un puissant seigneur de guerre, couvert de sang. Je hurlai d’horreur mais mon cri fut couvert par les chants mêlés de mon père et de ma mère, dans lesquels semblaient être prononcés des mots d’une terrible langue oubliée et maudite qui me glacèrent le sang et plongèrent ma conscience dans l’obscurité. Aujourd’hui j’ai 28 ans, et j’ai retrouvé mon frère. Ici, il s’appelle Helloser, il est la seule famille qui me reste. Et grâce à lui, je connais maintenant mon destin. Il n’est pas dans ces livres qui m’ont fait perdre mon temps. Il est gravé en lettres de sang au fond de mon âme, et il parle de vengeance aveugle contre les prophètes noirs et toutes ces choses maléfiques, et de magie assez puissante pour retrouver le chemin du monde de Feyd-Ehlan. Papa, Maman, Anéa, un jour, avec mon frère, je vous rejoindrai à nouveau, et nous serons alors réunis pour l’éternité. |
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